LE MAÎTRE DE GUERRE en VOD
- De
- 1987
- 125 mn
- Guerre / Western
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Clint Eastwood aime les films de guerre. En témoignent ceux qu’ils réalise lui-même comme Mémoires de nos pères, Lettres d’Iwo Jima et celui qui nous concerne ici, à savoir Le Maître de guerre. Il aime aussi jouer les vétérans de la guerre de Corée ou du Vietnam, voire des deux réunies. C’est précisément le cas dans Le Maître de guerre où il incarne un sergent, bourru, ancien des deux guerres précitées, qui va rempiler en se portant volontaire pour entraîner une unité de Marines dite de reconnaissance, donc par définition peu habituée à l’effort et au combat, et ce pour une raison tenue secrète des membres de la dite unité y compris de ses dirigeants, tous jeunes, et qui voient en leur entraîneur une espèce de dinosaure aux méthodes archaïques.
Vétéran, Clint Eastwood l’a déjà été dans Firefox et plus récemment dans Gran Torino. Et si l’homme semble éprouver un malin plaisir à se forger sur mesure, des personnages de durs à cuire, il n’en néglige pas pour autant l’aspect humain. Et il suffit à chaque fois que la bonne cause se pointe et gratte un peu la carapace, pour que surgisse l’homme au grand cœur que la vie n’avait jusque là pas épargné. Car si le sergent Tom Highway ne supporte pas les temps de paix, il y a à cela une raison plus profonde qu’il n’y paraît.
Et, chose rare, la musique du film n’est pas composée par Clint Eastwood ni par son fils Kyle, mais par le saxophoniste Lennie Niehaus qui signera les partitions de plusieurs autres films d’Eastwood dont Impitoyable et Chasseur Blanc, cœur noir. Les morceaux de rap ont été pour leur part, écrits par l'acteur Mario Van Peebles qui joue le rôle du caporal Stitch Jones.
Dans le même genre vous pouvez trouver MASH (Sous des dehors de film de guerre, Robert Altman a réalisé à travers cette oeuvre une satire antimilitariste qui peut se rapprocher à bien des égards du film de Clint Eastwood.) ou encore NIKITA (Ce film a relancé la carrière d'Anne Parillaud, la remetant en selle après une période de déclin qui n'en finissait pas. Tout comme Marsha Mason dont le film de Clint Eastwood redora sensiblement le blason.).