LE SEPTIÈME JURÉ (VERSION RESTAURÉE) en VOD
- De
- 1962
- 101 mn
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Lautner disait que c'était son meilleur film. En tous cas une face différente de son talent.
Lors d'une partie de pêche, un honorable bourgeois de province, pharmacien de son état, tue une jeune femme qui refusait ses avances. Mais c'est le fiancé de la belle qui est incriminé. Le pharmacien est choisi pour faire partie du jury d'assises qui va juger le jeune homme. Notre homme fait tout pour échapper à cette situation cornélienne, mais rien n'y fait. Il met alors toute son...
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- Drame
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
2 MIN APRÈS
LES AVIS SENS CRITIQUE
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C’est au dernier trimestre de 1961 que Georges Lautner a réuni son équipe pour tourner ce 7ème Juré dans le Jura. Nous sommes deux ans avant Les Tontons flingueurs, et le cinéaste n’est pas encore le roi de la parodie policière. Pourtant cette histoire d’un meurtrier qui se retrouve juré d’assises au procès de celui qui est accusé à sa place prêtait à toutes les fantaisies. Mais Lautner a préféré nous livrer un drame dostoïevskien, où la voix intérieure de Blier soliloque sur la noirceur du monde.
Le 7ème Juré, c’est le choc entre deux univers. Celui de cette bourgeoisie de province d’après-guerre, assoupie, étriquée. Celui d’une jeunesse qui a envie de croquer la vie à belles dents, celle des transistors où l’on écoute les yéyés, celle des amours hors-mariage. Mais les auteurs ne prennent pas position, renvoyant la désinvolture des uns à l’hypocrisie des autres.
Le film appartient à toute une vague d’œuvres ayant le tribunal comme décor, dont les films d’André Cayatte sont le mètre-étalon. Mais celui-ci avait été avocat, et ses films sont autant de plaidoiries, apportant un peu de lumière au cœur de l’enfer des hommes. Ce n’est pas le cas de ce 7ème Juré dont la noirceur est définitive…
Le 7ème Juré, c’est le choc entre deux univers. Celui de cette bourgeoisie de province d’après-guerre, assoupie, étriquée. Celui d’une jeunesse qui a envie de croquer la vie à belles dents, celle des transistors où l’on écoute les yéyés, celle des amours hors-mariage. Mais les auteurs ne prennent pas position, renvoyant la désinvolture des uns à l’hypocrisie des autres.
Le film appartient à toute une vague d’œuvres ayant le tribunal comme décor, dont les films d’André Cayatte sont le mètre-étalon. Mais celui-ci avait été avocat, et ses films sont autant de plaidoiries, apportant un peu de lumière au cœur de l’enfer des hommes. Ce n’est pas le cas de ce 7ème Juré dont la noirceur est définitive…
Dans le même genre vous pouvez trouver CRIME ET CHÂTIMENT (Pour la culpabilité obsédante qui étreint le héros) ou encore JUSTICE EST FAITE (Pour la fragilité des jurés, qui dépendent de leurs affects personnels).