Alors qu’il croyait sa demi-sœur morte, un musicien découvre qu’elle a vécu une vie tragique après que son père l’a rendue aveugle dans le but d’en faire une chanteuse de pansori exceptionnelle. Le musicien entreprend alors de retrouver cette fille qu’il a aimée et qu’il aime peut-être encore.
Comme son titre l’indique, Souvenir évoque la reconstitution, forcément fragmentaire, d’un passé , et confronte ces fragments avec la réalité présente. Leur télescopage raconte aussi la tentative de reconstruction d’un sentiment qui, à l’épreuve du temps, aboutit forcément à une désillusion.
Cette histoire, qui alterne flash-backs, séquences au présent, et chants traditionnels exécutés par les comédiens eux-mêmes, est une tentative de traduire en langage cinématographique le pansori, une forme de chant typiquement coréen. A condition d’être réceptif à cette discipine particulière, le film procure une satisfaction esthétique certaine, et a été salué par les spécialistes comme une réussite.
Dans le même genre vous pouvez trouver LE CHANT DE LA FIDÈLE CHANYANG ou encore LA CHANTEUSE DE PANSORI .