UNE JOURNÉE À NEW YORK

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Eh bien oui, ce sont deux soeurs jumelles, nées sous le signe des Gémeaux, puisque toutes deux manufacturées aux USA le même 13 juin 1986. Si elles ne sont pas forcément très bien référencées en France, il faut savoir que les soeurs Olsen sont avant tout une marque, très cotée outre-Atlantique, au point qu’elles figuraient en bonne place dans le palmarès Forbes des plus grandes fortunes.
Cette fortune, elles l’ont d’abord bâtie à la télévision, en étant prises quasiment au berceau dans une série familiale à grand succès, Full House, où un père veuf tentait d’élever ses 3 enfants. Les 2 soeurs se relayant pour incarner la petite dernière, Michelle, de l’âge de 2 ans jusqu’à l’âge de 9 ans, la série ayant été diffusée pendant près d’une décennie sur la chaine ABC, jusqu’en 1995.
Voilà le point de départ de cette success-story industrielle. En 93, et donc agées de 6 ans, elles lancent leur société de production, la Dualstar, qui va désormais gérer leur carrière télévisuelle et transformer leurs carrières-télé en une série extrêmement lucrative de produits dérivés: fringues, ligne de maquillage, livres, magazines, posters... et donc film de cinéma.
Car le film auquel nous allons assister ici est un fascinant exemple non seulement de ‘film de commande’ mais de film ‘d’auto-commande’ puisque ce sont les soeurs elles-mêmes qui en soigneusement sélectionné les ingrédients en vue d’une reconversion dans un positionnement plus adulte.
Nous sommes en 2004, elles ont  alors 18 ans et il est temps de passer à autre chose.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER ou encore UNE JOURNÉE DE FOUS .

Est-ce parce que ce film constitua l’un de leurs rares échecs commerciaux?  Il marque en tout cas la fin de la carrière siamoise des 2 jumelles. Il est vrai que 6 millions de dollars de recettes le premier weekend pour un film sorti sur 3000 écrans, c’est une catastrophe carabinée. Les 2 soeurs décident alors de poursuivre des carrières séparées.
C’est ainsi qu’on reverra Mary Kate, l’excitée Roxy du film, dans quelques épisodes de la série Weeds. Mais finalement, c’est du côté de la mode et non plus des écrans petits ou grands, que les deux soeurs opèreront leur reconversion, avec une ligne de vêtements à leur nom lancée en 2010.
Vous aurez sans doute reconnu ce Max Lomax qui traque les soeurs. Il s’agit de Yudjin Livaï (Eugene Levy en vf), qui fut le père de Jim dans American Pie ainsi que dans ses 6 suites!
Eugene fut également excellent aux côtés de Christopher Guest dans un petit film très recommandable centré sur les concours de beauté canins: Best in Show, en 2000.
Pour ce qui est de sécher les cours, un précédent un peu plus glorieux nous vient de La Folle Journée de Ferris Bueller, une comédie lycéenne de John Hughes en 86, qui reste le plus grand succès de Matthew Broderick.
Mais si c’est à New York que vous préférez passer la journée, nous pouvons vous proposer une comédie romantique fort classique, One Fine Day en 96 avec Michelle Pfeiffer et George Clooney, ou bien les agapes beaucoup plus inattendues d’une bande d’échappés de l’asile: ça s’appelait Une journée de fous, en 89, avec Michael Keaton et Christopher Lloyd au rayon désaxés. Au rayon grand classique, il reste bien sûr Un après-midi de chien avec Al Pacino en 75, pour un des braquages de banques les plus originaux de l’histoire de Brooklyn.
Sans oublier la référence absolue en matière de films se déroulant sur une seule journée: le Jour sans fin de Harold Ramis, avec Bill Murray en présentateur météo qui n’en finit plus de revivre la pire journée de sa vie. On ne s’en lasse pas depuis 1993.