WELCOME TO NEW YORK (VERSION INÉDITE) en VOD
- De
- 2014
- 105 mn
Ce film n’est pas disponible
Parce que la maison du film était celle louée à Tribeca en 2011 par Dominique Strauss Kahn
Devereaux, un homme de pouvoir est consumé par sa boulimie sexuelle qu'il vit dans une totale impunité jusqu'au jour où la femme de ménage de l'hotel newyorkais où il réside porte plainte contre lui pour agression sexuelle. Son épouse va tout faire pour lui éviter la prison, quitte à y dissoudre leur couple.
Ce film n’est pas disponible
- Drame
- Etats-Unis | France
- - 16 ans
- VM - HD
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LES AVIS SENS CRITIQUE
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Mai 2011. Un fait divers éclate et fait sensation jusqu'à retentir pendant le festival de Cannes : à New York, une personnalité en vue vient d'être arrêtée et est accusée d'agression sexuelle sur une femme de ménage de son hôtel. L'affaire aura un retentissement sans précédent dans la vie française, mais résonnera aussi dans la tête d'Abel Ferrara, qui décide de s'en inspirer pour un nouveau film : Welcome to New York.
Le portrait d'un homme de pouvoir et de ses frasques sexuelles s'écarte cependant singulièrement des faits. Le portrait de Deveraux, ogre imbu de son impunité, sexuellement jamais rassasié, ne fait qu'y puiser la base de son scénario. Derrière Welcome to New York, double chronique des mécanismes d'une addiction et d'un couple qui n'ose s'avouer qu'il s'est effiloché depuis belle lurette, c'est sans doute bien plus un regard d'Abel Ferrara sur son propre passé que l'on trouve. Au début des années 90, le réalisateur est alors à son sommet : après des années de carrière dans l'underground, Ferrara est reconnu par la critique comme par ses pairs. C'est l'époque ou plusieurs studios hollywoodiens lui proposent des films importants. Cette percée ne durera pas, les propres addictions du cinéaste mettront rapidement terme à cette parenthèse dorée, tout en ruinant son couple.
Loin du sordide comme du sensationalisme, c'est cette histoire-là, plus sensible, tragique que prévu, que raconte Welcome to New York. celle d'un homme dans le déni qui va devoir affronter ses propres démons, s'il en est encore capable. Sur l'affiche du film, une accroche: "Vous savez qui je suis ?". Après avoir vu ce film-là, on laissera aux gazettes le soin de revenir sur les coulisses de cette fameuse affaire, mais on en saura surtout un peu plus sur Abel Ferrara et ses blessures secrètes.
Le portrait d'un homme de pouvoir et de ses frasques sexuelles s'écarte cependant singulièrement des faits. Le portrait de Deveraux, ogre imbu de son impunité, sexuellement jamais rassasié, ne fait qu'y puiser la base de son scénario. Derrière Welcome to New York, double chronique des mécanismes d'une addiction et d'un couple qui n'ose s'avouer qu'il s'est effiloché depuis belle lurette, c'est sans doute bien plus un regard d'Abel Ferrara sur son propre passé que l'on trouve. Au début des années 90, le réalisateur est alors à son sommet : après des années de carrière dans l'underground, Ferrara est reconnu par la critique comme par ses pairs. C'est l'époque ou plusieurs studios hollywoodiens lui proposent des films importants. Cette percée ne durera pas, les propres addictions du cinéaste mettront rapidement terme à cette parenthèse dorée, tout en ruinant son couple.
Loin du sordide comme du sensationalisme, c'est cette histoire-là, plus sensible, tragique que prévu, que raconte Welcome to New York. celle d'un homme dans le déni qui va devoir affronter ses propres démons, s'il en est encore capable. Sur l'affiche du film, une accroche: "Vous savez qui je suis ?". Après avoir vu ce film-là, on laissera aux gazettes le soin de revenir sur les coulisses de cette fameuse affaire, mais on en saura surtout un peu plus sur Abel Ferrara et ses blessures secrètes.
Dans le même genre vous pouvez trouver SNAKE EYES (Vingt ans avant Welcome to New York, Abel Ferrara signait déjà un quasi-autoportrait avec cette chronique d'un tournage de film par un réalisateur en crise de couple.) ou encore LE BÛCHER DES VANITÉS (Pour le même portrait acerbe des milieux de pouvoir et de ses petits arrangements avec la morale.).