A GIRL AT MY DOOR

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Pour son premier long métrage, la cinéaste July Jung fait une entrée remarquée sur la scène de la Nouvelle vague coréenne. A Girl at my Door sait entretenir habilement la tension tout en mettant en scène avec sensibilité la rencontre entre deux personnages isolés et marginalisés, chacun pour des raisons différentes. Le scénario aborde également la question de la violence sous de multiples aspects : maltraitance des enfants mais aussi violence des préjugés et de la discrimination.

Dès la lecture du scénario, Bae Doona, l’interprète du rôle principal, a souhaité participer au film et, sachant qu’il s’agissait d’une production indépendante à petit budget, elle a accepté de travailler pour un cachet réduit. La comédienne, vue entre autres dans The Host de Bong Joon Ho, avait pourtant entamé une carrière internationale et joué peu auparavant dans Cloud Atlas des Wachowski.

Kim Sae-ron a tout d’abord refusé le rôle de la jeune Dohee. La comédienne, âgée de quatorze ans au moment du tournage, avait déjà cinq ans de carrière derrière elle mais le personnage de gamine battue et harcelée se démarquait radicalement de ceux qu’elle avait joués jusqu’ici. Devant le refus initial de l’actrice, 500 candidates ont été auditionnées mais aucune n’arrivait à faire oublier Kim Sae-ron. Sa maman a fini par la convaincre d’accepter d’interpréter Dohee. La mère de l’adolescente est d’ailleurs restée présente sur le plateau pendant la totalité du tournage ainsi qu’une thérapeute.

A Girl at my Door a été produit sous d’excellents auspices. Lee Chan Dong, qui avait réalisé Poetry et signera plus tard Burning, a en effet accompagné le projet en tant que producteur. La réalisatrice July Jung reconnaît être une grande admiratrice de ses films et s’être inspirée de son univers pour construire ses propres personnages.

Au casting, la célèbre actrice coréenne Doona Bae et la jeune Kim Sae-Ron. July Jung nous raconte l'histoire d'une chef de police locale qui va accueillir chez elle une petite fille qui se fait frapper par son père ivre. La descente aux enfers ne fait alors que commencer pour ...

Pour une fois, voilà une bande-annonce qui tient toutes ses promesses. On a du mal à croire que A girl at my door soit un premier film tant il est réussi de bout en bout et sur tous les plans. Le scénario est une petite merveille. Il brasse de nombreux thèmes (famille, violence, ...

July Jung construit son film comme elle tisserait une étoffe épaisse, dans ce va et vient mécanique et précis qui densifie la matière. Ce qui nous semble d'abord simple et limpide se complexifie au fur et à mesure que le récit avance. A girl at my door se vit comme une traversée ...