ESCAPE GAME 2 - LE MONDE EST UN PIÈGE

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Alors que les escape game se multiplient un peu partout en France, comme dans le reste du monde, un film de 2019, Escape Game, avait eu l’idée de reprendre cette tendance version cinéma de genre. Cette fois, l’enjeu n’est donc pas seulement de perdre, mais de mourir en cas d’échec. Une recette assez efficace qui avait fait les beaux jours de Cube, par exemple, en 1997. 

Alors que le premier opus a connu un véritable succès, ce nouveau volet reprend quelques jours à peine après ce dernier. On retrouve alors Zoey Davis, hantée par la mort des autres participants, qui n'a qu'un seul but : se venger de la société derrière ce jeu mortel. Accompagné par Ben Miller, l'autre survivant, elle se rend à New York pour régler ses comptes. Mais une fois sur place, tout recommence. 

Elle et Ben se retrouvent alors coincés dans le métro avec quatre autres personnes qui ont également réussi à battre le jeu auparavant. C’est un tournoi des champions que personne n’avait envie de jouer. On notera notamment l’arrivée de Indya Moore parmi les nouveaux du casting, actrice repérée dans la série Pose.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ESCAPE GAME D'ADAM ROBITEL (Il s'agit du premier opus de la sage) ou encore SAW DE JAMES WAN (Plus dur encore qu'Escape Game, Saw est vraiment la matrice de cette génération de cinéma).

Dès la fin du premier, Escape Game 2 était clairement annoncé. Le film se terminait ainsi de manière très ouverte laissant la place à une éventuelle suite qui s’est imposée dès lors que les chiffres sont tombés. Pour un budget de 9 millions de dollars, le premier Escape Game en a rapporté quelques 150 millions. Adam Robitel, le réalisateur, n’a ainsi eu aucune peine à faire valider ce nouvel opus. Et pour cela, il a repris un système que l’on avait déjà vu dans un autre jeu de la mort bien célèbre, Hunger Games. Ainsi les vainqueurs du premier opus, ceux qui ont su s’en sortir vivants, sont obligés de retourner dans le jeu face à d’autres anciens champions/survivants comme eux dans une sorte de tournoi des vainqueurs. 

C’est pour cela que l’on retrouve de nouveaux à l’écran Taylor Russell et Logan Miller. Mais cette fois, les choses ont changé : le terrain de jeu est plus grand, les énigmes plus complexes et peut-être encore plus spectaculaires. Ce fut le cas notamment pour la séquence du plafond de la chambre d’hôtel qui s’abaisse. Le fait est qu’il s’abaisse réellement et qu’il a fallu faire preuve d’une réelle ingéniosité pour y parvenir, trouver d’incroyables techniques. Ainsi, plusieurs équipes se sont coordonnées pour faire tomber les lampes des murs, faire exploser le poste de télévision et affaisser le plafond jusqu’au sol. Les lits ont été construits sur des coussins gonflables pour expulser de l’air et permettre au plafond de s’effondrer réellement. L'équipe effets spéciaux a même utilisé quatre moteurs pour abaisser le plafond en entier et d’un seul tenant jusqu’aux lits gonflables et a étroitement coordonné ce dispositif avec la chef cascadeuse pour parait à tout danger. 

Car comme l’explique le chef décorateur Edward Thomas: « C’est extrêmement difficile de mettre au point les décors de ce film. Il y a énormément d’éléments mobiles, et chacun d’entre eux peut se révéler dangereux si les comédiens ou les caméras ne suivent pas exactement le plan de tournage. Il se passe beaucoup de choses sur le plateau, si bien qu’on a affaire à un dispositif parfaitement calibré et réglé au millimètre – et c’est impératif. Ces pièces sont des machines à tuer ». Des machines à tuer pour de vrai… quand fiction et réalité se rejoignent.

Je pourrais faire exactement la même critique que pour le premier. Au mot près. Je mets 7 car on ne peut pas mettre 6,5. C'est très prenant, je ne me suis pas ennuyé un instant. Il n'y a pas de morale pesante, pas de bons sentiments lourdingues, pas de temps morts assommants. ...

Escape game 2 - Le monde est un piège : Zoey et Ben sont les seuls rescapés d'un escape-game mortel. Depuis, Zoey est convaincu qu'une entreprise tentaculaire se tapit dans chaque recoin pour piéger des individus dans des salles tortueuses et mortelles. En voyage au siège supposé ...

Dans cette lignée, "Adam Robitel" retrouve sa mise en scène qui, même si elle n’est jamais brillante ni marquée d’une véritable patte, est relativement efficace dans son compte à rebours et dans la mise en place de cet engrenage scénaristique qui menace constamment ...