LE BONHEUR (VERSION RESTAURÉE) en VOD
- De
- 1934
- 106 mn
Inclus dans l’abonnement
ESSAI GRATUIT
Pour un mélodrame aussi brillant que méconnu mais aussi pour redécouvrir Gaby Morlay, concentré de vitalité
Philippe Lutcher est un dessinateur caricaturiste égratignant régulièrement ses contemporains célèbres dans un journal anarchiste. Un soir, il croque à son insu la star de cinéma Clara Stuart, et est exaspéré par l'engouement qu'elle provoque auprès de ses fans. A la sortie d'un de ses concerts, il tente de l'assassiner d'un coup de revolver et ce malgré l'émotion qui l'a étreint...
Inclus dans l’abonnement
ESSAI GRATUIT
ESSAI GRATUIT
- Drame
- France
- Tous publics
- VF
1 MIN AVANT
2 MIN APRÈS
LES AVIS SENS CRITIQUE
Les + de filmo
1 MIN AVANT
Au départ, Le Bonheur est une œuvre théâtrale d’Henry Bernstein, auteur très en vogue au début du XXè siècle à qui on doit, par exemple, Mélo, adapté à l’écran par Alain Resnais. Créée en 1933, la pièce est portée à l’écran par Marcel L’herbier, cinéaste majeur au temps du muet avec L’Inhumaine ou L’Argent et qui poursuit avec succès sa carrière au parlant avec Le Mystère de la chambre jaune ou L’aventurier.
Histoire d’amour entre un jeune anarchiste qui a voulu assassiner une vedette de la scène et de l’écran, Le Bonheur réunit Charles Boyer, qui avait déjà tenu le rôle sur les planches, et Gaby Morlay, une des comédiennes fétiches de Bernstein.
Soucieux de pas faire du théâtre filmé, L’Herbier avait signé une adaptation relativement libre par rapport à la pièce originale et il redoutait la réaction d’Henry Bernstein. Ce dernier avait en effet qualifié d’ "ineptie" la version de Mélo tournée deux ans auparavant par Paul Czinner. Bernstein finit par se manifester en appelant le réalisateur au milieu de la nuit : "je me demande si, dans un sens, je ne préfère pas votre film à ma pièce". L’Herbier ne pouvait pas espérer plus beau compliment !
Histoire d’amour entre un jeune anarchiste qui a voulu assassiner une vedette de la scène et de l’écran, Le Bonheur réunit Charles Boyer, qui avait déjà tenu le rôle sur les planches, et Gaby Morlay, une des comédiennes fétiches de Bernstein.
Soucieux de pas faire du théâtre filmé, L’Herbier avait signé une adaptation relativement libre par rapport à la pièce originale et il redoutait la réaction d’Henry Bernstein. Ce dernier avait en effet qualifié d’ "ineptie" la version de Mélo tournée deux ans auparavant par Paul Czinner. Bernstein finit par se manifester en appelant le réalisateur au milieu de la nuit : "je me demande si, dans un sens, je ne préfère pas votre film à ma pièce". L’Herbier ne pouvait pas espérer plus beau compliment !
Dans le même genre vous pouvez trouver LA VALSE DES PANTINS (Un desequilibre revant de devenir un comique reconnu va harceler le presentateur vedette d'une emission televisee. Ce film aborde le theme du miroir aux alouettes provoque par la mediatisation à outrance des "celebrites".) ou encore PORTIER DE NUIT (La victime d'un tortionnaire nazi reconnaît son ancien bourreau et entame avec lui une liaison malsaine. Un film sulfureux traitant du syndrome de Stockholm.).