LES AFFAMEURS en VOD
- De
- 1952
- 87 mn
- Guerre / Western
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Daté de 1952, Les affameurs fait partie des cinq westerns mythiques de la première moitié des années 50 que James Stewart tourna sous la direction Anthony Mann après Winchester 73 (1950) et avant L'appât (1953), Je suis un aventurier (1954) et L'homme de la plaine (1955). C’est aussi leur premier tourné en technicolor.
Stewart interprète Glyn McLyntock, cow-boy dur à cuire qui, alors qu'il conduit un groupe de colons en plein Oregon, est amené à sauver un certain Emerson Cole (Arthur Kennedy), qui s'apprêtait à se faire lyncher pour un prétendu vol de cheval. Rejoignant la caravane Cole aide McLyntock à escorter le convoi de pionniers jusqu'à Portland. Tous les colons s'installent sur place, le temps d'attendre une livraison de vivres pour pouvoir repartir. Mais la ville, en proie à la fièvre de l'or, provoque tension et rivalités.
Avec Les affameurs, Anthony Mann fait preuve d'un sens de l'espace et de la psychologie humaine tout à fait remarquable. Notamment sur l'ambiguïté des deux personnages principaux. James Stewart jouant un personnage qui essaie de s'absoudre d'un passé douteux et qui trouve en Arthur Kennedy, le reflet du mauvais garçon qu'il était jadis. Comme le précise le critique, traducteur et cinéaste Doug Headline dans sa biographie consacrée à James Stewart : Stewart protège Kennedy comme il se protège lui même, mais garde aussi une certaine crainte vis à vis de lui. Jusqu'à, comme le prétend Bertrand Tavernier dans ses “Cinquante ans de cinéma américain” qu'il y ait une forme d'amour entre les deux hommes, mais sans connotation homosexuelle.
Dans le même genre vous pouvez trouver RIO BRAVO (Le meilleur western de Howard Hawks qui inspira “Assaut” de John Carpenter) ou encore LA DERNIÈRE CARAVANE (Signé Delmer Daves, un des premiers westerns qui posait une réflexion sensible sur le racisme envers les Indiens).